Les 7 merveilles du monde…

3 12 2007

Un groupe de jeunes gens étudiaient en géographie les Sept Merveilles du Monde.

A la fin d’un cours, le professeur demande aux étudiants de faire une liste de ce qu’ils croient être aujourd’hui les Sept Merveilles du Monde.

Sauf quelques désaccords, les étudiants ont pour la plupart écrit sur leur feuille de réponse:

1 – Les Pyramides d’Égypte

2 – La grande muraille de Chine

3 – Le Taj Mahal en Indes

4 – Les statues de l’Île de Pâques

5 – Les pyramides de Chichen ITZA au Mexique

6 – Le Colisée de Rome

7 – L’Alhambra en Espagne

Tout en recueillant les réponses, le professeur aperçoit une jeune fille bien tranquille qui n’a pas encore commencé sa réponse, alors, il lui demande gentiment si elle éprouve quelque difficulté avec cette liste à rédiger.

La jeune fille lui répond :

« Oui, en effet, je ne peux vraiment pas me décider, il y en a tellement ».

Le professeur lui répond:

« Dis-moi ce que tu as trouvé et je pourrai peut-être t’aider ».

La jeune fille hésite puis commence à écrire:

1 – Voir

2 – Entendre

3 – Toucher

4 – Sentir

Elle hésite encore un peu et continue avec:

5 – Courir

6 – Rire

7 – Aimer

Comme c’est facile de regarder les exploits humains et de les considérer comme des merveilles tandis que nous, nous ne voyons même plus la grandeur de ces cadeaux si merveilleux qui nous ont été donnés gratuitement, étant même portés à les considérer de très ordinaires. Nous pourrions peut-être faire une petite pause aujourd’hui et nous rappeler combien ces cadeaux de vie sont vraiment de Grandes Merveilles…



La maman…

3 12 2007

Du soir au matin, du matin au soir, Dieur travaillait sans relâche depuis six jours à créer la MAMAN. Lui apparut alors un ange qui lui dit: « Vous en mettez du temps pour cette créature là! » Le Bon Dieu lui répondit: « As-tu seulement lu sa fiche technique? »« Il faut qu’elle soit entièrement lavable sans être en plastique; elle est composée de mille pièces mobiles et toutes remplaçables; elle roule au café noir et aux « restants » de cuisine; elle marie la douceur du roulement à la solidité de la carrosserie. »

« Ses baisers guérissent tout, depuis les entorses aux chevilles, jusqu’aux chagrins d’amour … Il lui faut aussi six paires de mains. »

L’ange hocha la tête: « Six paires de mains? Impossible! »

« Ce ne sont pas tellement les mains qui m’embarrassent », explique le Bon Dieu, « mais les trois paires d’yeux indispensables à toute maman. »

« Ce n’est pas conforme au modèle », riposta l’ange.

En soupirant, le Bon Dieu continue:

« Il lui faut une paire d’yeux qui voient à travers les portes fermées; « qu’est-ce que vous faites là les enfants? », tout en connaissant la réponse.

« Une autre paire d’yeux derrière la tête pour voir ce qu’elle ne devrait pas voir, mais qu’elle doit savoir, et une troisième paire par-devant pour regarder l’enfant qui fait une bêtise, des yeux qui disent quand même: « Je t’aime et je te comprends … » et sans ouvrir la bouche.

« Seigneur », dit l’ange en lui tapotant l’épaule, « allez vous coucher, il se fait tard; à chaque jour suffit sa peine. »

« Je ne peux pas », répond le Bon Dieu, je sens que je touche au but; je suis sur le point de créer un être véritablement à mon image, un être qui me ressemble. J’ai enfin réussi à rendre cette créature capable de se guérir toute seule quand elle est malade, de préparer un repas pour six personnes avec une livre de viande hachée, de faire prendre un bain à son grand garçon de neuf ans, de consoler le premier chagrin d’amour de sa grande de quinze ans. »

L’ange continue l’inspection de la future maman: « Trop délicate », murmure-t-il.

« Oui, mais combien résistante, réplique le Bon Dieu. C’est incroyable tout ce que cette créature peut faire et supporter! »

« Elle peut penser? », demande l’ange.

« Non seulement penser, mais encore aimer et apaiser », dit le Bon Dieu.

L’ange continue l’examen, passe son doigt sur la joue et fait remarquer: « Oh! il y a une fuite! »

« Ce n’est pas une fuite, dit le Bon Dieu, c’est une larme! »

« Une larme de quoi? » demande l’ange.

« Une larme de joie, de tendresse, de déception, de tristesse, de sollicitude ou encore de fierté », répondit le Bon Dieu.

« Ce sera sûrement le chef-d’oeuvre de toute la création », conclut l’ange.

« De fait », ajoute le Bon Dieu, « j’en suis si fier que j’en prépare une pour mon propre fils. »

« Je l’appellerai Marie. »